La France se prépare à un attentat chimique

Depuis les attentats qui ont frappé la France, le 13 Septembre, les autorités française prennent les dispositions pour se préparer à un éventuel attentat bio-chimique. Dans son discours devant l’Assemblée, Manuel Valls a évoqué, jeudi 19 novembre, des risques d’attentats bio-chimiques. Au lendemain des attentats, un arrêté publié par le ministère de la Santé demande à l’armée de livrer les hôpitaux et le Samu en sulfate d’atropine, un antidote contre certains gaz toxiques.
L’hypothèse d’une attaque chimique n’est désormais plus à exclure. Prenons l’exemple gaz sarin, incolore et quasi inodore. Répandu dans l’air, il provoque des maux de tête, tétanise les muscles et très vite paralyse le système respiratoire.
Même si l’on pense que une attaque chimique peut être difficile à orchestrer, les autorités françaises prennent leur disposition pour une prévention
Pour Olivier Lepick, spécialiste des armes chimiques, la menace d’une attaque de ce type existe, mais elle est encore très faible : “Ce n’est pas parce que Daesh a mis la main sur quelques stocks résiduels, probablement irakiens ou syriens que l’organisation a la capacité d’organiser un attentat de ce type en France. Il y a un certain nombre de barrières techniques et logistiques.