
D’après le site jeuneafrique.com, les relations entre le Gabon et la France semblent se refroidir à un niveau considérable. Après l’affaire dite des biens mal acquis, puis l’astronomique redressement fiscal infligé au pétrolier Total, puis la saisie pendant plusieurs semaines de l’avion de la présidence gabonaise, l’arrestation de Maixent Accrombessi, le directeur du cabinet d’Ali Bongo dans le salon VIP de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, le 03 Aout dernier, le Gabon semble se révolter et ne supporte plus ces agressions de la France.
D’après l’un des proches collaborateurs d’Ali Bongo Ondimba, il n’accepte plus que, comme au temps d’Omar Bongo Ondimba, certaines entreprises françaises se comportent au Gabon en terrain conquis. Et il a donc entrepris de diversifier les partenaires économiques de son pays.
D’après un intime du cabinet d’Ali Bongo : « Paris a fait là un pas inacceptable. N’importe quel pays étranger pourrait donc, sur la seule base d’une dénonciation calomnieuse, attaquer en justice un haut commis de l’État gabonais, en s’affranchissant des règles du droit international ? Nous ne l’acceptons pas plus que les Marocains qui n’ont pas accepté la tentative d’interpellation d’Abdellatif Hammouchi, le patron des services secrets, par la police française, en février 2014 à Neuilly-sur-Seine. »